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Adam a récolté son ours à l’arc, après en avoir vu plus qu’un!

Il est fier de son tir bien placé et de son choix l’ayant amené à abattre ce bel ours.

Bravo!!!

Adam recolte son ours à l'arc

A PROPOS DE GROS GIBIERS A L’ARC

Selon Corinne Gariépy, cette chasseuse émérite, il y a huit éléments à considérer lorsqu’on utilise un tel engin pour tenter de récolter un cerf, un orignal, un caribou ou un ours.

Pour réussir une décoche mortelle, le chasseur doit idéalement se trouver à moins de 30 m du gibier visé. Lorsque l’écart est plus grand, la flèche perd beaucoup de puissance et l’énergie dégagée lors de l’impact diminue considérablement. Le tir devient également plus hasardeux et les chances de blesser le gibier convoité augmentent. Pour ce qui est de l’arbalète, il faut savoir que la portée maximale létale est d’environ 45 m.

LE VENT

Il est important de pratiquer l’activité à bon vent, car l’amateur n’est jamais très loin de la bête visée. Vous devez vous positionner de manière à ce que le vent ne dirige pas vos odeurs vers l’endroit où le gibier est susceptible de se présenter.

LES ODEURS

Même en tenant compte du vent, le prédateur armé doit porter la plus grande attention à son odeur corporelle et à celles dégagées par son matériel. Différents produits inodores existent pour aider les amateurs à ce niveau, comme du savon pour les vêtements et le corps, du shampoing, du déodorant, etc. Il existe aussi des cache-odeurs à effluves de conifères ainsi qu’à d’autres essences.

À L’AFFÛT

L’archer est souvent avantagé de chasser en hauteur, dans un mirador, car cela lui permet de limiter la propagation des odeurs au sol et d’être plus difficilement détectable par ses proies. Il a aussi la chance de voir le gibier arriver et de se préparer en conséquence. La hauteur donne aussi un autre avantage, celui d’avoir un encombrement minimal de branches qui peuvent nuire lorsque vous décochez une flèche. Vous pouvez, si vous le souhaitez, faire de la chasse fine à l’orignal. Cela est toutefois beaucoup plus difficile pour le chevreuil et l’ours.

MOUVEMENTS ET BRUITS

Lorsqu’il est posté sur un mirador, le chasseur doit être conscient qu’il peut être détecté par les animaux s’il bouge ou s’il fait le moindre bruit. Pour ceux qui ont plus de difficultés à contrôler ces aspects, Corinne recommande d’opter pour une tente, installée au sol ou sur une plateforme, dans un arbre.

LA PRATIQUE

Il est essentiel de maîtriser parfaitement son arc. Pour y arriver, l’adepte doit pratiquer le tir dans toutes sortes de conditions et de positions. Les fervents adeptes vont tirer quelques flèches dans la semaine précédant l’ouverture de la saison, mais cela est loin d’être suffisant. Pour vous préparer adéquatement, exercez-vous assis, debout, à genou, en hauteur depuis votre plate-forme, sous la pluie, par temps froid, etc. De plus, il est pertinent, lors de ces séances, de revêtir l’ensemble de chasse que vous porterez en forêt. C’est le moment idéal pour vérifier si la manche du manteau, par exemple, est trop épaisse pour laisser passer la corde d’arc ou pour constater que vous n’êtes pas à l’aise dans ce dernier. La confiance en vous que vous acquerrez fera réellement toute la différence pour maximiser votre niveau de précision.

ZONE VITALE

Le seul endroit à considérer lors de la décoche est la région du cœur, du foie ou des poumons. En restant concentré sur la zone vitale et en visualisant réellement les organes en question, le chasseur se laisse moins déranger par le pana­che de l’animal ou par sa grosseur. En plus, cela aide à minimiser la fameuse buck fever tout en assurant un tir au bon endroit, mais surtout au bon moment, c’est-à-dire lorsque la zone n’est pas obstruée par la patte de l’animal ou par tout autre élément dérangeant.

LA PATIENCE

Vous devez faire preuve de minutie et contrôler chaque aspect de votre activité. Cela peut s’avérer un travail difficile qui ne se traduira pas nécessairement par une récolte automatique de gibier chaque année. Il faut donc être patient à plusieurs niveaux. Et la patience est également mise à rude épreuve, par exemple, lorsqu’un jeune buck chevreuil immature se présente à portée de tir. L’archer consciencieux sait qu’en récoltant ce petit mâle il sabote ses chances de pouvoir prélever un trophée dans les années qui suivront.

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Vous avez déjà récolté un gros gibier à l’arc? Faites-nous en part en laissant un commentaire ci-dessous!

Bonne chasse à l’arc. Hunt on!


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